Après un premier album consacré aux dernières sonates pour violon et piano de Beethoven, l’élégant duo canadien présente ici quatre joyaux de la première période du maître. Dans un dialogue musical bouillonnant d’inventivité, le mouvement d’ouverture de la Sonate n° 2 met les deux instruments à égalité, tandis que dans l’Adagio de la Sonate n° 3, c’est le piano qui occupe le devant de la scène. Les deux partenaires réunissent enfin leurs timbres pour faire danser le mouvement d’ouverture, quasi symphonique, de la fulgurante Sonate n° 5, avec autant d’aplomb que de légèreté.