Avec son seul violoncelle et une pédale d’effets lui permettant de superposer les boucles sonores, la musicienne américaine Maya Beiser offre de nouvelles dimensions expressives à ces pièces de Philip Glass. Multipliant les strates de motifs harmoniques, elle transforme les « Étude n° 2 » et « Étude n° 5 » pour piano en sculptures multi-couches, ou le tourbillonnant « Mad Rush » en kaléidoscope hallucinatoire. Son violoncelle se change en véritable orchestre sur quatre extraits de Naqoyqatsi qu’elle revisite avec subtilité en paysages sonores aussi envoûtants qu’inquiétants.